OCEA met les voiles !

Comme pour chacun des yachts OCEA, c’est dans l’atelier de Fontenay-le-Comte que la construction du catamaran a commencé en fin d’année dernière. La coque alu de 20 mètres de long et 9,45 mètres de large a ensuite été transférée par convoi exceptionnel sur le site d’armement OCEA des Sables-d’Olonne début juin. Mais le projet a évidemment commencé bien en amont par la rencontre entre l’armateur et l’architecte naval nantais Pierre Delion. “Lorsqu’il est venu nous voir il y a un an et demi, il savait très précisément ce qu’il voulait. Il a rédigé lui-même le cahier des charges ! Sa grande expérience de la navigation a été déterminante”, explique l’architecte.

Solide et performant

Le choix de l’armateur est celui d’un catamaran à voile qui offre une navigation à plat, des vitesses moyennes intéressantes et, à taille égale, plus d’espace à vivre qu’un monocoque. Destiné à naviguer en Méditerranée, Cosmoledo peut accueillir jusqu’à six invités et deux membres d’équipage. Sa taille a été dictée par la place de port de 20 mètres dont dispose l’armateur. “À partir de cette contrainte, nous avons veillé à avoir le maximum de longueur de flottaison, car c’est un élément clé pour la vitesse. Tout a également été pensé en amont pour que le ratio déplacement/surface de voilure soit le plus faible possible. Sa vitesse moyenne devrait atteindre 9 à 10 nœuds sous voile. Il est conçu pour avoir la même vitesse au moteur.” 

Hors normes

Chaque détail a été soigné : mât en carbone peint en blanc et dessiné sur mesure, coque alu qui restera brute au-dessus de la ligne de flottaison, insonorisation optimale… “Nous avons aussi passé un peu de temps sur l’étrave pour trouver un bel équilibre des lignes et un design qui ne vieillira pas.” Capable de naviguer par tout temps, Cosmoledo est un bateau marin, sûr, avec des autonomies importantes en énergie et en eau. Et d’un entretien et d’une maintenance faciles ! Ses postes de pilotage à bâbord et à tribord et ses deux puissants moteurs de propulsion à lignes d’arbres lui offrent une excellente manœuvrabilité. Pour améliorer l’autonomie électrique du bateau, des panneaux solaires sont également prévus. “Nous avons aussi anticipé la prise en compte des différents types d’efforts auxquels sera confronté le bateau. Nous considérons les normes comme un seuil, pas comme un plafond !” 

Mise à l’eau en 2026

De son côté, OCEA a déjà fabriqué le chaudron alu et réalise à présent tous les aménagements de ce bateau unique, avant sa mise à l’eau prévue début 2026. “Le vrai luxe de ce catamaran haut de gamme est dans sa qualité globale et de vie à bord”, ajoute Pierre Delion. Sa réussite tient aussi dans les réponses apportées par l’architecte naval et OCEA pour qu’il corresponde en tout point à la façon de naviguer de l’armateur.